Projets de construction d’habitation : faire construire sa maison individuelle

Projets de construction d'habitation

Publié le : 08 mars 20197 mins de lecture

Avoir sa propre maison individuelle constitue sans aucun doute aujourd’hui le rêve ultime pour de nombreux ménages. Mais si la perspective est effectivement très séduisante, sa concrétisation peut devenir par contre très compliquée surtout lorsque l’on n’a pas suffisamment mûri son projet… Focus sur les 4 étapes essentielles pour mener à bien son projet.

Effectuer un état estimatif de son budget

Quelle que soit la taille de l’édifice désiré, avant de réaliser un projet de construction de maison, une règle d’or préalable doit être absolument observée : faire un état estimatif de son budget avant de se lancer. En effet, faire construire une maison reste encore très onéreux aujourd’hui. Et si le financement du projet est mal ficelé, l’aventure risque de se transformer assez rapidement en cauchemar. Pour éviter un tel écueil, il faut donc s’ancrer en tête quelques principes de base. Le premier concernera précisément la constitution du budget en vue du projet de construction. Compte tenu de l’importance du capital requis pour mettre un tel projet sur les rails, avant de se lancer, il faut se poser un certain nombre de questions :

– quel est le montant dont je dispose ?

– Si celui-ci n’est pas assez consistant, suis-je en mesure d’emprunter ?

– Puis-je avoir accès à certaines aides ?

– Au final, quel est par conséquent le budget que je peux envisager de mobiliser ?

À noter que si la perspective de l’emprunt est celle qui est privilégiée, il faut garder en tête que les établissements de crédit n’accordent généralement de prêt que si l’emprunteur arrive à justifier d’un apport personnel de l’ordre de 10 % et d’un taux d’endettement maximal de 33 %. Toujours dans la lignée de cette estimation du budget mobilisable, il faut systématiquement garder à l’esprit également qu’une construction neuve coûtera généralement toujours plus cher que l’estimation initiale que l’on en aura faite. En effet, en cours de réalisation, des coûts inattendus peuvent faire irruption : frais de bornage, assurances diverses, coût de raccordement au réseau électrique, etc. Pour éviter ce genre d’inattendus, il faut par conséquent toujours prévoir un budget légèrement supérieur au coût estimatif initial.

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Identifier le terrain sur lequel sera construite la maison

Une fois le budget établi, la seconde étape importante dans un projet de construction de maison, c’est l’identification du terrain sur lequel l’édifice sera bâti. En effet, étant donné que c’est bien de construire sa maison dont on parle, l’emplacement du terrain s’avère tout simplement primordial puisqu’il déterminera tant la qualité de vie que la valeur de l’édifice à bâtir. Pour éviter les regrets, le meilleur conseil qui puisse être prodigué c’est de se donner le temps d’analyser tous les facteurs. Autrement dit, de voir les avantages et les inconvénients du terrain pressenti. Pour ce faire, il faudra ainsi vérifier par exemple si l’emplacement est situé non loin des écoles, des commerces, des espaces verts, ou encore des services de transport en commun. Prendre la peine également de s’assurer que le terrain est raccordé ou facilement raccordable à l’électricité, au gaz, à l’Internet, etc. Construire une maison sur un terrain non viabilisé vous coûtera en effet assurément plus cher… Mises à part ces considérations « contextuelles », il faut aussi s’assurer de la qualité géologique du sol du terrain. En clair, il faut vérifier si celui-ci permettra d’implanter facilement votre projet sans surcoût supplémentaire…

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Identifier le constructeur de la maison

Dès lors que les deux précédentes étapes auront été franchies, la prochaine consistera à trouver le constructeur de maisons individuelles idéal pour faire sortir de terre le projet. Pour ce faire, là aussi, il faudra répondre à un certain nombre de questionnements si l’on veut s’assurer de faire le bon choix. Ainsi, il faut se poser la question de savoir par exemple si le candidat pressenti offre des garanties en matière de notoriété et d’ancienneté. Par ailleurs, il conviendra également de mettre au jour ses références, c’est-à-dire ses anciens clients. Et surtout, se renseigner au mieux pour voir si ces derniers ne se sont pas plaints de son travail… Au final, pour éviter au mieux les écueils potentiels, il est très fortement recommandé d’opter pour un constructeur rattaché à un syndicat professionnel du type FFACB ou encore LCA-FFB. Une telle affiliation vous apportera en effet la garantie d’une bonne exécution du projet mais également une sécurité non négligeable sur le prix de cette exécution.

Après la construction…

Une fois la construction achevée, il faut savoir que la maison construite bénéficie de garanties diverses. Ainsi, outre la garantie « dommages-ouvrages », le contrat de construction prévoit généralement de manière systématique trois autres types de garanties de fin d’ouvrages :

-La garantie dite de parfait achèvement. Elle oblige le constructeur à réparer d’éventuelles malfaçons dans l’année qui suit la réception des travaux.

-La garantie décennale. Valable dix ans comme son nom l’indique, cette garantie oblige le constructeur à réparer toute éventuelle malfaçon qui mettrait en péril la solidité ou rendrait inhabitable l’édifice.

-Et enfin, la garantie biennale. Cette dernière permet au propriétaire d’exiger du constructeur le remplacement de tout équipement défectueux dans la maison dans les deux ans de la réception des travaux.

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