Bien négocier un prêt immobilier : les astuces à connaître

Prêt immobilier

 

Traditionnellement, l’achat immobilier est le projet d’une vie pour un emprunteur, d’où l’intérêt de se montrer vigilant et de prendre les bonnes décisions lors de la souscription du crédit. Parmi les bons réflexes à adopter, la négociation du prêt fait partie intégrante du processus, même si cette dernière demande de connaître quelques astuces et conseils. En effet, un certain nombre d’éléments doivent être pris en compte, qu’il s’agisse du profil du bénéficiaire de l’emprunt, du type de contrat d’assurance emprunteur, du taux proposé, des indemnités de remboursement anticipé, ou encore des frais de dossier demandés par la banque.

 

En d’autres termes, vous l’aurez compris, négocier un prêt immobilier ne s’improvise pas et doit se réfléchir en amont. Pour vous aider dans cette voie et obtenir la meilleure offre possible pour votre crédit, voici les conseils les plus importants à connaître avant de se lancer.

Négocier le taux du prêt immobilier

L’un des points les plus importants de tout crédit immobilier reste sans aucun doute son taux, notamment parce qu’il définit le coût du projet sur toute sa durée. Partant de ce postulat, il faut donc garder en tête que celui-ci peut être fixe ou variable, c’est-à-dire qu’il ne changera jamais pendant toute la durée de l’emprunt immobilier, ou qu’au contraire, il pourra baisser et augmenter au fil des années et de son indice de référence.

 

Évidemment, ces deux cas de figure n’ont pas le même impact sur les mensualités de l’emprunteur. Si le taux variable est bien moins sécurisant à long terme, il peut pourtant s’avérer plus intéressant financièrement si l’on aime prendre des risques. Lors de la négociation, il ne faut donc pas hésiter à étudier toutes les projections possibles, en vérifiant au besoin que le taux variable ne peut pas dépasser certaines limites.

Choisir le contrat d’assurance emprunteur

Bien que ce contrat ne soit pas obligatoire, aucune banque ne concède de prêt immobilier à un client sans que celui-ci n’ait souscrit une assurance emprunteur. Il faut dire que l’établissement prêteur souhaite s’assurer du bon remboursement de l’emprunt, peu importe la durée de celui-ci. Par conséquent, au-delà du simple taux du prêt immobilier, l’assurance de crédit est l’un des points de la négociation à ne surtout pas sous-estimer.

 

Traditionnellement, cette obligation contractuelle a un coût conséquent sur la globalité du prêt, allant jusqu’à peser pour près d’un tiers de celui-ci dans certains cas. Pour l’emprunteur, il vaut donc mieux prendre les bonnes décisions, en choisissant notamment entre la délégation d’assurance et le contrat de groupe de sa banque.

 

Même si cette question revêt plusieurs nuances, il faut savoir que la délégation d’assurance est bien plus intéressante en termes de coût, en plus de proposer des garanties plus adaptées au profil de l’emprunteur. À l’inverse, le contrat de groupe affiche un montant conséquent et s’adresse à des emprunteurs sans risques aggravés, puisqu’il s’agit d’une offre mutualisée entre les différents clients de la banque.

 

Attention aux garanties souscrites dans une assurance emprunteur, car ces dernières sont déterminantes pour la protection du bénéficiaire de l’emprunt. Au-delà de celles imposées par la banque, comme l’assurance décès, l’assurance invalidité et l’assurance incapacité temporaire ou totale de travail, l’assurance perte de revenus (ou perte d’emploi) peut s’avérer judicieuse en fonction du profil de l’emprunteur.

Vérifier les pénalités de remboursement anticipé

Après avoir contracté un prêt immobilier, notamment au bout de quelques années, certains emprunteurs peuvent être amenés à rembourser leur emprunt de manière anticipée. C’est notamment le cas lors d’un divorce, lorsque le bien est vendu et que l’argent de cette vente sert à solder le crédit immobilier contracté par les emprunteurs. Ainsi, il est primordial de vérifier les conditions de remboursement anticipé, à commencer par les pénalités qui peuvent être appliquées par la banque. Si certains cas exceptionnels peuvent permettre d’être exonéré, d’autres au contraire ne sont pas prises en compte. Durant la négociation du prêt immobilier, cette question doit donc devenir incontournable.

Négocier les frais de dossier du crédit immobilier

Avec les banques, rien n’est jamais gratuit, y compris lorsqu’il est question de souscrire un prêt immobilier. Peu importe l’établissement concerné, la majorité applique généralement entre 300 et 1000 euros de frais de dossier. Sur la totalité d’un budget, la facture peut vite représenter un sacré poids pour l’emprunteur, d’où l’intérêt de négocier cet aspect avant d’apposer toute signature sur le contrat.

Renégocier un prêt immobilier

Pour finir, il ne faut pas perdre de vue qu’il est possible à tout moment de procéder à la renégociation d’un prêt immobilier, en faisant par exemple jouer la concurrence. Après avoir consulté plusieurs banques dans l’éventualité d’un rachat de crédit, il n’est pas rare que certains emprunteurs puissent faire des économies conséquentes en comparaison de leur contrat d’origine. De même, le recours à un courtier spécialiste du crédit immobilier peut être une alternative particulièrement intéressante, puisqu’elle permet de trouver de meilleures offres et des conditions beaucoup plus avantageuses (taux du prêt immobilier, coût de l’assurance emprunteur, etc.).

 

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